21 Janvier 2010
L'huitre, noble produit de la mer est un met spécialement apprécié en France. Il n’y a pas un repas de fêtes de noël ou du jour de l’an sans une bourriche. Sur ce met fin, au goût subtil et prononcé le vin blanc s’impose automatiquement. Pour ma part, si le vin blanc est bien choisi il peut sublimer l'huitre et faire passer un repas majestueux. Voici donc une sélection de certains vins blancs à déguster avec quelques coquillages.
Si vous choisissez une huître creuse de Bretagne de Marennes Oléron aux goûts iodées subtil ma préférence va sur l’Amphibolite nature du domaine Landron (env. 9€). Ce muscadet de Sèvre et Maine s’avère pour ma part être le meilleur dans le genre. Ce vin issu de raisins de l’agriculture biologique est certifié par le label Ecocert. Cette cuvée lancée en 1993 est d’une très belle minéralité. Le vin est frais, droit, les notes salines de ce vin s’allieront parfaitement avec ces huîtres.
Partons de l’autre coté de la France, en corse l’étang d’Urbino produit des huîtres savoureuses, grasses moins marqués par l’iode. Le domaine Orenga de Gaffory avec sa cuvée des gouverneurs produit un vin dans un style floral, sur des notes de fruit exotiques, le boisé du à son élevage est subtil. (Env. 17,20€). Les huîtres d’Urbino allié à cette cuvée des gouverneurs font un mariage délicat et subtil.
Les huîtres de l’étang de Thau et plus particulièrement celles de Bouzigues sont charnus, fraîches. Le vin blanc de cassis est le produit idéal pour les accompagner. Plus particulièrement le Clos Val Bruyère (env.11€) . A base d’Ugni-blanc, de Sauvignon, le clos est un vin épuré, élancé sur la finesse. Les notes florales, d’acacia et d’agrumes font un mariage subtil avec ces huîtres charnues et généreuses.
Plus généralement les huîtres se marient avec des vins blancs au style frais, doté d’une minéralité élégante et fine. Ces vins doivent être dans la continuité de l'huitre. Il faut choisir des millésimes récents (2008 et 2007) encore plein de fraîcheur. Il ne faut pas choisir des vins trop impressionnant, à l’élevage luxueux. Sont à bannir les grands bourgognes (à l’exception du chablis), les Pessac Léognan timides dans leur jeunesse. La bonne température de service est entre 8 et 10°.